Patrimoine local

La mairie - le chateau des Capponi

Le château des Capponi, est un élément de l’architecture civile de la fin du XVIIIème siècle, classé pour partie aux Monuments Historiques en 1984. C’est au moment de la Révolution Française que la famille Capponi fuit, abandonnant leur demeure. Le château devient alors un bien national puis communal dès 1800. Cet édifice abritait alors la Mairie, la salle de justice de paix, la chambre de police municipale et de dépôt, le portier, les appartements des gendarmes (en 1806, date de rétablissement d'une brigade), la chambre de l'instituteur public et les logements du curé et du vicaire (dès l'an XI). Plus récemment, la réhabilitation complète du château a permis d’offrir un cadre d’accueil hors du commun aux habitants du territoire, puisqu’il héberge désormais la Mairie de Combronde, ainsi qu’une partie des bureaux de la Communauté de communes.


Son architecture extérieure, dont les extrémités sont marqués par des pavillons plus élevés d'un étage, est marquée par une certaine austérité qui contraste avec la finesse et le charme de sa décoration intérieure. Par une cage d'escalier monumentale, de plan carré, avec une belle rampe en fer forgé, on accède à l'étage. Au centre, éclairée de trois fenêtres et percée de cinq portes, la salle des Armoiries est la plus remarquable. Cette salle, ainsi que ses peintures, a été restaurée en 1982, comme l'avaient été auparavant la salle d'honneur, l'ancienne salle-à-manger, avec son superbe poêle en faïence.

 

La fontaine du tonneau

Cette fontaine est sûrement un des monuments les plus connu de Combronde.
Elle est en andésite de Volvic. Le fut, lui, est en un seul bloc.
Sa sculpture aurait été exécuté par un tailleur de pierre de Volvic dénommé Legay.
 

L'église - Saint-Genès-le-Comte

Les trois travées de la nef sont couvertes en berceau tandis que les bas-côtés sont voûtés d'arêtes avec doubleaux. Le transept carré, séparé de la nef par un arc extradossé d'un mur percé de deux baies, est voûté en prolongement de la nef tandis que les deux collatéraux le sont en berceaux perpendiculaires.
Les croisillons saillants, plus étroits, s'ouvrent par un arc brisé ; ils sont éclairés par une grande baie surmontée de deux ouvertures géminées. Le chœur, qui comprend deux travées, se termine en hémicycle ainsi que les absidioles des collatéraux. Des baies étroites et ébrasées s'ouvrent entre les contreforts.
Le clocher est construit en Volvic alternant avec la pierre blanche sur plan quadrangulaire. Son porche abrite une statue de la Vierge à l'Entant en bois polychrome (XVII-XVIIIe s.). L'un est coiffé d'une flèche octogonale en ardoises qu'entoure une balustrade découpée. Les chapiteaux romans des piliers de la nef sont remarquables. On y voit un bestiaire qui constitue un bon exemple de stylistique ornementale se servant du corps des animaux - principalement des quadrupèdes - pour créer des compositions. Le chapiteau de la Luxure est un exemple unique de ce mode de représentation en Auvergne : aux côtés du jeune homme chevauchant un bouc et tenant une corne de sa monture se trouve une sirène oiseau. On remarque une châsse de saint Gênés, bois sculpté et doré XIXe s.

Cet édifice a été complètement modifié, restauré et agrandi de 1836 à 1856. Le clocher, détruit en grande partie sous la révolution, a été reconstruit sur le transept en 1837. Mais après des vices de forme qui le rendent dangereux, on doit le démolir et le reconstruire en 1839. En 1855 le clocher à nouveau des mouvements dangereux ; alors décision est prise de le démolir, de le reconstruire sur des piliers neufs. On décide aussi d'agrandir notre église romane et seules les piles et les grandes arcades de la nef furent conservée.

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La halle - Médiathèque

Pendant bien longtemps, Combronde fut régionalement connue pour ses foires. A Combronde on aimait ça, c'était " l'attraction" du chef-lieu de canton. On y venait régulièrement des hameaux et communes des environs, voir des villes principales du département. La halle aux blés ( propriété des CAPPONI) était un véritable pôle d'attraction où l'on avait la possibilité de marchander et dénicher l'objet de ses convoitises: poulets, gaperons , lapins, oies, canards, dindes.
Des modifications ont lieu de 1870 à 1872. Son quai est aménagé en 1872 et les grillages des portes posés fin 1874.

La halle aux blés, autrefois propriété du marquis de Capponi, figure parmi les biens non aliénés par la Révolution. Le 4 février 1806, Madame de Capponi signe un bail de 9 ans avec la commune de Combronde. Madame Gilberte Rogier (Veuve Lefèvre) en deviendra propriétaire et après bien des atermoiements, la commune l'achète en 1836. À partir de ce moment des travaux importants furent entrepris : dallage du sol en pierre de Volvic par exemple... C'est en 1867 (séance du 17février) que l'on envisage sous le mandat de Monsieur Arnaud le projet de reconstruction. Deux gros prêteurs assurent une partie du financement : Messieurs Amable Michel et Gustave Mosnier.La réception des travaux eut lieu le 19 mai 1872. C'est sous le mandat de Monsieur Mansat, maire, qu'est envisagé l'aménagementde la halle devenue la salle polyvalente par décision du conseil municipal du 19 mai 1981.


C'est aujourd'hui, une médiathèque.

La place Déat

Il y a de ca quelques années, cette place se nommait marché Déat ou marché aux veaux. Pendant bien longtemps, Combronde fut régionalement connue pour ses marchés. A Combronde on aimait ça, tous les lundis, c'était " l'attraction " du chef-lieu de canton. On y venait régulièrement des hameaux et communes des environs, voir des villes principales du département. Des touristes de passage s'y arrêtaient. La foire aux bovidés était située sur cette place. Les bouchers de Riom et de Clermont-Ferrand venaient y faire leur choix. Tous étaient à l'affût de la bête rare, le "cula "pour le veau, le "broutar " pour le mouton.

Pour plus d'informations

N'hésitez pas à consulter le site du SIET (Synergies, Initiatives et Expression culturelle des Territoires) du pays brayaud et des Combrailles.

www.sietbc.fr

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